RÉPARTITION ESSENCES BRETONNES EN SURFACE
(campagne IFN 2017-2021)
(campagne IFN 2017-2021)
Il existe une grande diversité d’essences en Bretagne : près de soixante essences. La diversité et la richesse des essences constituent une caractéristique de la forêt bretonne, dont la surface est occupée à 22% par des résineux et à 78% par des feuillus. Cette diversité s’explique en partie par la variété des conditions de sol et de climat.
CONSOMMER DU BOIS LOCAL, C’EST QUOI AU JUSTE ?
En matière d’essences locales, on distingue trois approches :
Hyper local : utilisation de bois cultivés et transformés à proximité du lieu de mise en œuvre (ex : forêt de la commune)
Régional : utilisation de bois cultivés dans une région ou un massif forestier particulier (ex : recours à des appellations / marques / AOC )
Français : utilisation de bois cultivés et transformés en France
Si on raisonne à l’échelle de la Bretagne, consommer local, c’est favoriser un circuit d’approvisionnement et de transformation le plus localisé possible entre la ressource et le consommateur en privilégiant un bois issu de la forêt bretonne et transformé en Bretagne. La ressource valorisée par les scieurs bretons peut néanmoins provenir de régions limitrophes lorsque la qualité recherchée n’est pas présente en région (durabilité, performance mécanique, rendu esthétique). De la même manière, un produit peut provenir d’autres régions françaises voie d’autres pays quand il n’est pas disponible sur notre territoire pour des raisons techniques (exemple : le Kerto). C’est avant tout un principe de bon sens !
Plusieurs raisons peuvent motiver l’utilisation d’une ressource locale :
MOBILISER UNE RESSOURCE FORESTIÈRE LOCALE DURABLEMENT GÉRÉE
En augmentation depuis 1840, la forêt française représente 30 % du territoire métropolitain. Faute de prélèvement suffisant, le stock de bois sur pied s’accroit d’années en années. La récolte de bois est un acte important dans la gestion d’une forêt car il contribue également à l’entretien de certains milieux (notamment dans les régions sèches) et favorise la biodiversité et le bon état sanitaire des forêts.
FAVORISER LA TRANSPARENCE DE LA FILIÈRE ET LUTTER CONTRE LES COUPES ILLÉGALES
En consommant du bois français, le consommateur s’assure d’un produit qui répond à la législation française en termes de sylviculture et d’exploitation forestière. Cette réglementation s’avère plus exigeante en matière de respect de l’environnement et des personnes que celle pratiquée dans d’autres pays (Amérique du Sud, Asie, Russie, Roumanie,…).
PÉRENNISER ET CRÉER DES EMPLOIS LOCAUX
L’utilisation de bois cultivés et transformés à proximité de leur mise en œuvre génère de l’activité pour l’ensemble de la chaîne de production de la filière forêt-bois : pépinières, sylviculture, exploitation forestières, sciage et seconde transformation.
POUR LA « HAUTE QUALITÉ SOCIALE » DU PRODUIT
En France, le travail est encadré par des lois et des normes sociales strictes. Favoriser les achats de bois transformé localement c’est être sûr de consommer un produit réalisé dans des conditions de travail et de sécurité rigoureuses.
RÉDUIRE L’IMPACT CARBONE LIÉ AU TRANSPORT
Les circuits localisés, en réduisant le transport des bois, contribue à limiter l’émission de gaz à effet de serre et améliorent donc l’emprunte carbone des projets de construction ou d’aménagement.
CONTRIBUER À L’ÉQUILIBRE DE LA BALANCE COMMERCIALE FRANÇAISE
La balance commerciale de la filière bois affiche un déficit de 5.6 milliards d’euros* principalement imputables aux secteurs du meuble et de la pâte à papier et du carton. Consommer du bois produit et transformé en France contribue à diminuer les importations de produits pour la construction et à améliorer la balance commerciale française.
*Source : Agreste Conjoncture – Octobre 2014